Mais on avait fini, on servait le café, quand la femme de chambre annonça que monsieur de Gartlauben demandait la faveur d’entrer un instant. Ce fut un émoi, car il n’était jamais venu à cette heure, en plein jour. Tout de suite, Delaherche avait dit de l’introduire, voyant là une circonstance heureuse qui allait permettre de lui présenter Henriette. Et le capitaine, lorsqu’il aperçut une autre jeune femme, outra encore sa politesse. Il accepta même une tasse de café, qu’il buvait sans sucre, comme il avait vu beaucoup de personnes le boire, à Paris. D’ailleurs, s’il avait insisté pour être reçu, c’était uniquement dans le désir d’apprendre tout de suite à madame qu’il venait d’obtenir la grâce d’un de sesprotégés, un malheureux ouvrier de la fabrique, emprisonné à la suite d’une rixe avec un soldat prussien.