De là, en effet, le grondement des batteries de la Marfée et de Frénois arrivait avec une violence extraordinaire. C’était un roulement de foudre dont tremblaient les vitres et les murs eux-mêmes, un fracas obstiné, incessant, exaspérant. Et il devait songer que la lutte, désormais, était sans espoir, que toute résistance devenait criminelle. A quoi bon du sang versé encore, des membres broyés, des têtes emportées, des morts toujours, ajoutés aux morts épars dans la campagne ? Puisqu’on était vaincu, que c’était fini, pourquoi se massacrer davantage ? Assez d’abomination et de douleur criait sous le soleil.