Une page d'amour

Une page d'amour (paragraphe n°90)

Partie : Partie 1, chapitre II

La crise de la petite avait eu lieu dans la nuit du mardi au mercredi, et l'on était alors au samedi. Jeanne se trouvait complètement remise. Le docteur Bodin, qui était accouru très inquiet, avait parlé du docteur Deberle avec le respect d'un pauvre vieux médecin de quartier pour un jeune confrère riche et déjà célèbre. Il racontait pourtant, en souriant d'un air fin, que la fortune venait de papa Deberle, un homme que tout Passy vénérait. Le fils avait eu simplement la peine d'hériter d'un million et demi et d'une clientèle superbe. Un garçon très fort, d'ailleurs, se hâtait d'ajouter le docteur Bodin, et avec lequel il serait très honoré d'entrer en consultation, au sujet de la chère santé de sa petite amie Jeanne.

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