Une page d'amour

Une page d'amour (paragraphe n°767)

Partie : Partie 2, chapitre III

Des rapports de plus en plus étroits se nouaient entre elle et les Deberle. Elle dîna chez eux, en amie que l'on retient au moment de se mettre à table ; lorsqu'elle s'attardait sous les ormes, et que Pierre descendait le perron, en disant : " Madame est servie ", Juliette la suppliait de rester, et elle cédait parfois. C'étaient des dîners de famille, égayés par la turbulence des enfants. Le docteur Deberle et Hélène paraissaient de bons amis, dont les tempéraments raisonnables, un peu froids, sympathisaient. Aussi Juliette s'écriait-elle souvent :

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