Une page d'amour
Une page d'amour (paragraphe n°129)
Partie : Partie 1, chapitre II
Les deux dames s'étaient levées. Elles disparurent. Le salon retomba dans sa paix chaude. Sur la cheminée, des jacinthes exhalaient un parfum très pénétrant. Un instant, on entendit venir du jardin la violente querelle d'une bande de moineaux qui s'abattaient sur une pelouse. Madame Deberle, avant de se rasseoir, alla tirer le store de tulle brodé d'une fenêtre, en face d'elle ; et elle reprit sa place, dans l'or plus doux du salon.