Son Excellence Eugène Rougon

Son Excellence Eugène Rougon (paragraphe n°894)

Chapitre V

L'écurie se trouvait à droite, au fond du jardin. Quand ils passèrent devant le jardinier, cet homme rangeait ses outils, debout, près de partir. Rougon tira sa montre ; il était onze heures cinq, le palefrenier devait déjeuner. Et, dans le soleil ardent, tête nue, il suivait Clorinde, qui tranquillement s'avançait, en donnant des coups de cravache à droite, à gauche, sur les arbres verts. Ils n'échangèrent pas une parole. Elle ne se retourna même pas. Puis, lorsqu'elle fut arrivée à l'écurie, elle laissa Rougon ouvrir la porte, elle passa devant lui. La porte, repoussée trop fort, se referma violemment, sans qu'elle cessât de sourire. Elle avait un visage candide, superbe et confiant.

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