Son Excellence Eugène Rougon
Son Excellence Eugène Rougon (paragraphe n°2469)
Chapitre XII
Alors, ils demandèrent tous la chanson. Pozzo se remit à gratter sa guitare ; et il chanta, les yeux sur Clorinde. C'était un murmure passionné, accompagné de petites notes légères ; les paroles italiennes ne s'entendaient pas, soupirées, tremblées ; au dernier couplet, sans doute un couplet de souffrance amoureuse, Pozzo, qui prenait une voix sombre, resta la bouche souriante, d'un air de ravissement dans le désespoir. Quand il se tut, on l'applaudit beaucoup. Pourquoi ne faisait-il pas éditer ces choses charmantes ? Sa situation dans la diplomatie n'était pas un obstacle.