Son Excellence Eugène Rougon
Son Excellence Eugène Rougon (paragraphe n°2467)
Chapitre XII
Cependant, Clorinde s'était relevée sur ses coussins. Accoudée au bras de la causeuse, elle se pencha brusquement vers Pozzo, lui souffla dans le cou, avec des rires aigus, comme prise d'une folie heureuse. Quand elle était très contente, elle avait de ces joies soudaines d'enfant. Pozzo, dont la main semblait s'être endormie sur la guitare, renversa la tête en montrant ses dents de bel Italien, et il frissonnait comme chatouillé par la caresse de ce souffle, tandis que la jeune femme riait plus haut, soufflait plus fort, pour lui faire demander grâce. Puis,après l'avoir querellé en italien, elle ajouta, en se tournant vers madame Correur :