Pot-Bouille
Pot-Bouille (paragraphe n°3025)
Chapitre XVII
Le convoi parut convenable, bien qu'il fût d'une classe inférieure à celui de monsieur Vabre. On se passionna d'ailleurs beaucoup moins dans la maison et dans le quartier, car il ne s'agissait plus d'un propriétaire. Le mort était un homme tranquille, qui ne troubla même, pas le sommeil de madame Juzeur. Marie, sur le point d'accoucher depuis la veille, exprima le seul regret de n'avoir pu aider ces dames à faire la toilette du pauvremonsieur. En bas, madame Gourd se contenta de se lever, au passage du cercueil, et de le saluer du fond de la loge, sans venir jusqu'à la porte. Toute la maison, cependant, alla au cimetière : Duveyrier, Campardon, les Vabre, monsieur Gourd. On causa du printemps, dont les grandes pluies avaient compromis les récoltes. Campardon s'étonna de la mauvaise mine de Duveyrier ; et, comme, en regardant descendre le corps, le conseiller pâlissait, sur le point de se trouver mal, l'architecte murmura :