Pot-Bouille

Pot-Bouille (paragraphe n°1200)

Chapitre VII

Vers deux heures, lorsque les trois jeunes gens et l'oncle quittèrent la rue de la Cerisaie, ce dernier était complètement ivre. Ils auraient voulu l'emballer dans un fiacre ; mais le quartier dormait au milieu d'un solennel silence, sans un bruit de roue, sans même un pas attardé. Alors, ils se décidèrent à le soutenir. La lune s'était levée, une lune très claire qui blanchissait les trottoirs. Et, dans les rues désertes, leurs voix prenaient des sonorités graves.

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