Nana

Nana (paragraphe n°876)

Chapitre V

Elle le suivit en courant, sans achever sa phrase. A ce moment, la concierge du théâtre, madame Bron, passait devant la porte, avec un énorme bouquet entre les bras. Simonne demanda plaisamment si c'était pour elle ; mais la concierge, sans répondre, désigna du menton la loge de Nana, au fond du couloir. Cette Nana ! on la couvrait de fleurs. Puis, comme madame Bron revenait, elle remit une lettre à Clarisse, qui laissa échapper un juron étouffé. Encore ce raseur de la Faloise ! en voilà un homme qui ne voulait pas la lâcher ! Et lorsqu'elle apprit que le monsieur attendait, chez la concierge, elle cria :

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