Nana

Nana (paragraphe n°538)

Chapitre III

Alors, on le vit, aimable, souriant, aborder les hommes et causer aux quatre coins du salon. Il se mêlait aux groupes, glissait une phrase dans le cou de chacun, se retournait avec des clignements d'yeux et des signes d'intelligence. C'était comme un mot d'ordre qu'il distribuait, de son air aisé. La phrase courait, on prenait rendez-vous ; pendant que les dissertations sentimentalesdes dames sur la musique couvraient le petit bruit fiévreux de cet embauchage.

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