Nana

Nana (paragraphe n°363)

Chapitre II

Ce fut une grosse joie. Nana battit des mains. Il ne venait pas, quelle chance ! Elle serait donc libre ! Et elle poussait des soupirs de soulagement, comme si on l'avait graciée du plus abominable des supplices. Sa première pensée fut pour Daguenet. Ce pauvre chat, auquel justement elle avait écrit d'attendre le jeudi ! Vite, madame Maloir allait faire une seconde lettre ! Mais Zoé dit que madame Maloir avait filé sans qu'on s'en aperçût, comme à son habitude. Alors, Nana, après avoir parlé d'envoyer quelqu'un, resta hésitante. Elle était bien lasse. Toute une nuit à dormir, ce serait si bon ! L'idée de ce régal finit par l'emporter. Pour une fois, elle pouvait se payer ça.

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