Nana
Nana (paragraphe n°2857)
Chapitre XIV
La foule augmentait toujours. Dans le coup de lumière des boutiques, sous les nappes dansantes du gaz, on distinguait le double courant des trottoirs, qui charriait des chapeaux. A cette heure, la fièvre gagnait de proche en proche, des gens se jetaient à la suite des bandes en blouse, une poussée continue balayait la chaussée ; et lecri revenait, sortait de toutes les poitrines, saccadé, entêté :