Nana
Nana (paragraphe n°2686)
Chapitre XIII
Nana resta étranglée. Mais pourquoi tout ça ? l'autre avait volé, à présent ! ils étaient donc fous, dans cette famille ! Elle ne se débattait plus, n'ayant pas l'air chez elle, laissant madame Hugon donner des ordres. Des domestiques avaient fini par accourir, la vieille dame voulut absolument qu'ils descendissent Georges évanoui dans sa voiture. Elle aimait mieux le tuer et l'emporter de cette maison. Nana, de ses regards stupéfaits, suivit lesdomestiques qui tenaient ce pauvre Zizi par les épaules et par les jambes. La mère marchait derrière, épuisée maintenant, s'appuyant aux meubles, comme jetée au néant de tout ce qu'elle aimait. Sur le palier, elle eut un sanglot, elle se retourna et dit à deux reprises :