Nana
Nana (paragraphe n°2562)
Chapitre XII
Estelle s'était approchée. Fauchery la complimentait, pendant que, raide dans sa robe rose, elle le regardait de son air étonné d'enfant silencieuse, en jetant des coups d'œil sur son père et sa mère. Daguenet, lui aussi, échangeait une chaude poignée de main avec le journaliste. Ils faisaient un groupe souriant ; et, derrière eux, monsieur Venot se glissait, les couvant d'un œil béat, les enveloppant de sa douceur dévote, heureux de ces derniers abandons qui préparaient les voies de la Providence.