Nana
Nana (paragraphe n°1960)
Chapitre X
Mais la vérité était que ça ne lui disait plus rien. Elle trouvait Georges très gentil, elle aurait voulu l'avoir pour camarade, pas davantage. Cependant, quand il arrivait tous les jours à quatre heures, il semblait si malheureux, qu'elle cédait souvent encore, le gardait dans ses armoires, lui laissait continuellement ramasser les miettes de sa beauté. Il ne quittait plus l'hôtel, familier comme le petit chien Bijou, l'un et l'autre dans les jupes de maîtresse, ayant un peu d'elle, même lorsqu'elle était avec un autre, attrapant des aubaines de sucre et de caresses, aux heures d'ennui solitaire.