Nana
Nana (paragraphe n°1859)
Chapitre IX
Quand elle l'eut poussé dehors, après l'avoir chauffé d'une pluie de baisers sur les mains et sur la figure, elle souffla un moment. Mon Dieu ! qu'il y avait donc une mauvaise odeur, dans la loge de cette sans soin de Mathilde ! Il y faisait bon, une de ces tranquilles chaleurs des chambres de Provence, au soleil d'hiver ; mais, vraiment, ça sentait trop l'eau de lavande gâtée, avec d'autres choses pas propres. Elle ouvrit la fenêtre, elle s'y accouda de nouveau, examinant les vitrages du passage pour tromper son attente.