Nana

Nana (paragraphe n°1622)

Chapitre VIII

Mais madame Lerat n'avait pas cette philosophie. Chaque fois que Nana lui montrait un nouveau bleu sur sa peau blanche, elle poussait les haut cris. On lui tuait sa nièce, ça ne pouvait pas durer. A la vérité, Fontan avait mis à la porte madame Lerat, en disant qu'il ne voulait plus la rencontrer chez lui ; et, depuis ce jour, quand elle était là et qu'il rentrait, elle devait s'en aller par la cuisine, ce qui l'humiliait horriblement. Aussi ne tarissait-elle pas contre ce grossier personnage. Elle lui reprochait surtout d'être mal élevé, avec des mines de femme comme il faut, à qui personne ne pouvait en remontrer sur la bonne éducation.

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