Nana

Nana (paragraphe n°1559)

Chapitre VIII

C'était un appartement sévère et bourgeois tendu d'étoffes sombres, avec le comme il faut d'un boutiquier parisien, retiré après fortune faite. Nana, impressionnée, voulut plaisanter. Mais Satin se fâchait, répondait de la vertu de madame Robert. On la rencontrait toujours encompagnie d'hommes âgés et sérieux, qui lui donnaient le bras. Pour le moment, elle avait un ancien chocolatier, esprit grave. Quand il venait, charmé de la bonne tenue de la maison, il se faisait annoncer et l'appelait mon enfant.

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