Le Docteur Pascal

Le Docteur Pascal (paragraphe n°211)

Chapitre II

En bas, en effet, le déjeuner attendait, dans la grande salle à manger fraîche. On avait laissé les volets fermés, un seul venait d'être entrouvert. C'était une pièce gaie, aux panneaux de boiserie gris perle, relevé de filets bleus. La table, le buffet, les chaises, avaient dû compléter autrefois le mobilier Empire qui garnissait les chambres ; et, sur le fond clair, le vieil acajou s'enlevait en vigueur, d'un rouge intense. Une suspension de cuivre poli, toujours reluisante, brillait comme un soleil ; tandis que, sur les quatre murs, fleurissaient quatre grands bouquets au pastel, des giroflées, des œillets, des jacinthes, des roses.

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