La Terre
La Terre (paragraphe n°744)
Chapitre II
C'était fini. On entendit le galop du désastre s'éloigner rapidement, et un silence de sépulcre tomba. Le ciel, derrière la nuée, était devenu d'un noir d'encre. Une pluie fine, serrée, ruisselait sans bruit. On ne distinguait, sur le sol, que la couche épaisse des grêlons, une nappe blanchissante, qui avait comme une lumière propre, la pâleur de millions de veilleuses, à l'infini.