La Terre
La Terre (paragraphe n°590)
Chapitre V
" Heureux laboureur, ne quitte pas le village pour la ville, où il te faudrait tout acheter, le lait, la viande et les légumes, où tu dépenserais toujours au-delà du nécessaire, à cause des occasions. N'as-tu pas au village de l'air et du soleil, un travail sain, des plaisirs honnêtes ?La vie des champs n'a point son égale, tu possèdes le vrai bonheur, loin des lambris dorés ; et la preuve, c'est que les ouvriers des villes viennent se régaler à la campagne, de même que les bourgeois n'ont qu'un rêve, se retirer près de toi, cueillir des fleurs, manger des fruits aux arbres, faire des cabrioles sur le gazon. Dis-toi bien, Jacques Bonhomme, que l'argent est une chimère. Si tu as la paix du cœur, ta fortune est faite. "