La Terre
La Terre (paragraphe n°1808)
Partie : TROISIEME PARTIE, chapitre V
Alors, toute la matinée fut employée à regarder se former la bouteille, la poche que les eaux gonflent et poussent au-dehors. On l'étudiait, on la mesurait, on la jugeait : une bouteille tout de même qui en valait une autre, bien qu'elle s'allongeât, trop grosse. Mais, dès neuf heures, le travail s'arrêta de nouveau, la bouteille pendit, stationnaire, lamentable, agitée d'un balancement régulier, par les frissons convulsifs de la vache, dont la situation empirait à vue d'œil.