La Terre
La Terre (paragraphe n°152)
Chapitre II
Mais, quoi ? Voulez-vous que je prenne du monde, des étrangers qui pilleront chez nous ? Non, les serviteurs, ça coûte trop cher, ça mange le gain, au jour d'aujourd'hui... Moi, je ne peux donc plus. Cette saison, tenez ! des dix-neuf setiers que je possède, eh bien ! j'ai eu à peine la force d'en cultiver le quart, juste de quoi manger, du blé pour nous et de l'herbe pour les deux vaches... Alors, ça me fend le cœur, de voir cette bonne terre qui se gâte. Oui, j'aime mieux tout lâcher que d'assister à ce massacre.