La Terre

La Terre (paragraphe n°1418)

Partie : TROISIEME PARTIE, chapitre I

Alors, Jean la prit doucement par les poignets, l'attira contre ses genoux ; et il la gardait ainsi, les mains frémissantes de lui sentir la peau, il lui parlait de sa bonne voix, qui s'altérait, à mesure qu'il la suppliait de rester. Où irait-elle ? chez des étrangers, en condition à Cloyes ou à Châteaudun ? Est-ce qu'elle n'était pas mieux, dans cette maison où elle avait grandi, au milieu de gens qui l'aimaient ? Elle l'écoutait, et elle s'attendrissait à son tour ; car, si elle ne pensait guère à voir en lui un amoureux, elle lui obéissait volontiers d'habitude, beaucoup par amitié et un peu par crainte, le trouvant très sérieux.

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