La Terre
La Terre (paragraphe n°1151)
Chapitre VI
La foule augmentait toujours. Il arrivait encore des voitures par la route de Mondoubleau. Elles défilaient au petit trot sur le pont. A droite et à gauche, le Loir se déroulait, avec ses courbes molles, coulant au ras des prairies, bordé à gauche des jardins de la ville, dont les lilas et les faux ébéniers laissaient pendre leurs branches dans l'eau. En amont, il y avait un moulin à tan, au tic-tac sonore, et un grand moulin à blé, un vaste bâtiment que les souffleurs, sur les toits, blanchissaient d'un vol continu de farine.