La Joie de vivre
La Joie de vivre (paragraphe n°392)
Chapitre II
Elle rougissait, riant d'aise, les yeux brûlant de plaisir, à le voir l'examiner ainsi. Il avait laissé une galopine, une écolière en sarrau de toile, et il était en face d'une grande jeune fille, à la poitrine et aux hanches coquettement serrées dans une robe printanière, blanche à fleurs roses. Pourtant, elle redevenait grave, elle le regardait à son tour et le trouvait vieilli : il semblait s'être courbé, son rire n'était plus jeune, un léger frisson nerveux courait sur sa face.