La Joie de vivre
La Joie de vivre (paragraphe n°198)
Chapitre I
Lui, couchait au rez-de-chaussée, de l'autre côté du couloir, dans l'ancien salon transformé en chambre à coucher. De cette manière, quand il était pris, on pouvait aisément rouler son fauteuil près de la table ou sur la terrasse. Il ouvrit sa porte, s'arrêta un instant encore, les jambes engourdies, travaillées de la sourde approche d'une crise, que la raideur de ses jointures lui annonçait depuis la veille. Décidément, il avait eu grand tort de manger du foie gras. Cette certitude, à présent, le désespérait.