La Joie de vivre

La Joie de vivre (paragraphe n°1966)

Chapitre X

Louise ne se calmait pas. Ses cris prenaient un caractère de détresse affreuse. Elle se cramponnait aux meubles ; par moments, des paroles incohérentes annonçaient même un peu de délire. La sage-femme, afin de rassurer Pauline, lui expliquait à demi-voix que les douleurs de la dilatation du col étaient parfois plus intolérables que les grandes douleurs de l'expulsion. Elle avait vu ce travail préparatoire durer deux jours, au premier enfant. Ce qu'elle redoutait, c'était la rupture des eaux, avant l'arrivée du médecin ; car la manœuvre qu'il allait être obligé de faire, serait alors dangereuse.

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