La Joie de vivre
La Joie de vivre (paragraphe n°1700)
Chapitre IX
Et les jours s'étaient remis à couler, dans la maison de Bonneville. Après un hiver très froid, il y avait eu un printemps pluvieux, la mer battue par les averses ressemblait à un lac de boue ; puis, l'été tardif s'était prolongé jusqu'au milieu de l'automne, avec de lourds soleils qui endormaient l'immensité bleue sous des chaleurs accablantes ; puis, l'hiver avait reparu, et un printemps, et un été encore, s'en allant minute à minute, du même pas, dans la marche cadencée des heures.