La Joie de vivre

La Joie de vivre (paragraphe n°1504)

Chapitre VII

Il avait trouvé un torchon, il le trempait dans la terrine d'eau et le pressait sur la gueule de la bête mourante. Cela paraissait la soulager, son nez excorié par la fièvre se refroidissait un peu. Une demi-heure se passa, il ne cessait de rafraîchir le torchon, s'emplissant les yeux du lamentable spectacle, la poitrine serrée d'une tristesse immense. Comme au lit d'un malade, des espérancesfolles le prenaient : peut-être allait-il rappeler la vie, avec ce simple lavage.

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