La Joie de vivre

La Joie de vivre (paragraphe n°136)

Chapitre I

Depuis cet arrachement héroïque, cinq années s'étaient écoulées, et les affaires du ménage allaient de mal en pis. Comme Davoine se lançait dans de grandes spéculations, il disait avoir besoin de continuelles avances, risquait de nouveau les bénéfices, de sorte que les inventaires se soldaient presque par des pertes. A Bonneville, on en était réduit à vivre sur les trois mille francs de rentes, si maigrement qu'on avait dû vendre le cheval et que Véronique cultivait le potager.

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