La Fortune des Rougon
La Fortune des Rougon (paragraphe n°488)
Partie : Préface, chapitre III
L'heure pressait. Les singuliers défenseurs de Plassans, qui se cachaient pour mieux défendre la ville, se hâtèrent chacun d'aller s'enfouir au fond de quelquetrou. Resté seul avec sa femme, Pierre lui recommanda de ne pas commettre la faute de se barricader, et de répondre, si l'on venait la questionner, qu'il était parti pour un petit voyage. Et comme elle faisait la niaise, feignant quelque terreur en lui demandant ce que tout cela allait devenir, il lui répondit brusquement :