La Fortune des Rougon
La Fortune des Rougon (paragraphe n°1581)
Partie : Préface, chapitre VII
Cependant, au nom de Silvère, tante Dide avait cessé de chanter. Elle écouta un instant, anxieuse. Puis, elle se mit à pousser des hurlements affreux. La nuit était entièrement tombée, la pièce, toute noire, se creusait, lamentable. Les cris de la folle, qu'on ne voyait plus, sortaient des ténèbres, comme d'une tombe fermée. Rougon, la tête perdue, s'enfuit, poursuivi par ces ricanements qui sanglotaient plus cruels dans l'ombre.