La Faute de l'Abbé Mouret
La Faute de l'Abbé Mouret (paragraphe n°917)
Partie : Livre 2, chapitre VIII
Dès les premiers jours, je me suis mise en quête. Si j'ai passé des journées dans le Paradou, si j'ai fouillé les moindres coins de verdure, c'était uniquement pour m'asseoir une heure au milieu de la clairière. Que de matinées perdues vainement à me glisser sous les ronces,à visiter les coins les plus reculés du parc !... Oh ! je l'aurais vite reconnue, cette retraite enchantée, avec son arbre immense qui doit la couvrir d'un toit de feuilles, avec son herbe fine comme une peluche de soie, avec ses murs de buissons verts que les oiseaux eux-mêmes ne peuvent percer ! Elle jeta l'un de ses bras au cou de Serge, élevant la voix, le suppliant :