La Faute de l'Abbé Mouret
La Faute de l'Abbé Mouret (paragraphe n°752)
Partie : Livre 2, chapitre IV
Et moi-même, continua-t-elle, je n'ai encore pu aller partout. Il y a bien des coins que j'ignore. Depuis des années que je me promène, je sens des trous inconnus autour de moi, des endroits où l'ombre doit être plus fraîche, l'herbe plus molle... Ecoute, je me suis toujours imaginée qu'il y en avait un surtout où je voudrais vivre à jamais. Il est certainement quelque part ; j'ai dû passer à côté, ou peut-être se cache-t-il si loin que je ne suis pas allée jusqu'à lui, dans mes courses continuelles... N'est-ce pas ? Serge, nous le chercherons ensemble, nous y vivrons.