La Faute de l'Abbé Mouret

La Faute de l'Abbé Mouret (paragraphe n°438)

Partie : Livre 1, chapitre XI

Tu leur donnerais un chrétien, continua-t-elle, qu'elles en viendraient à bout... Et dures au mal ! Elles vivent très bien avec un membre cassé. Elles ont beau avoir des plaies, des trous dans le corps à y fourrer le poing, elles n'en avalent pas moins leur soupe. C'est pour cela que je les aime ; leur chair repousse en deux jours, leur corps est toujours chaud comme si elles avaient une provision de soleil sous les plumes... Quand je veux lesrégaler, je leur coupe de la viande crue. Et les vers donc ! Tu vas voir si elles les aiment.

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