La Faute de l'Abbé Mouret
La Faute de l'Abbé Mouret (paragraphe n°1954)
Partie : Livre 3, chapitre XII
Oui, oui, murmura-t-il, ne répondant toujours qu'à ses propres pensées, mes grands plaisirs ont d'abord été d'allumer les cierges, de préparer les burettes, de porter le Missel, les mains jointes. Plus tard, j'ai goûté l'approche lente de Dieu, et j'ai cru mourir d'amour... Je n'ai pasd'autres souvenirs. Je ne sais rien. Quand je lève la main, c'est pour une bénédiction. Quand j'avance les lèvres, c'est pour un baiser donné à l'autel. Si je cherche mon cœur, je ne le trouve plus je l'ai offert à Dieu, qui l'a pris.