La Faute de l'Abbé Mouret
La Faute de l'Abbé Mouret (paragraphe n°1914)
Partie : Livre 3, chapitre XII
Sans doute, j'ai eu aussi bien du chagrin. Je suis encore toute pâle, n'est-ce pas ? Depuis huit jours, je vivais là, sur l'herbe où tu m'as trouvée. Je ne voulais qu'une chose, te voir entrer par ce trou de la muraille. A chaque bruit, je me levais, je courais à ta rencontre. Et ce n'était pas toi, c'étaient des feuilles que le vent emportait... Mais je savais bien que tu viendrais. J'aurais attendu des années.