La Faute de l'Abbé Mouret
La Faute de l'Abbé Mouret (paragraphe n°1518)
Partie : Livre 3, chapitre IV
Les peintures, maintenant, étaient sèches. L'abbé Mouret n'avait plus qu'à encadrer les panneaux d'un filet brun. Aussi, dès l'après-midi, se mit-il à l'œuvre, voulant que tout fût terminé le soir même, le lendemain étant un jour de grand-messe, ainsi qu'il l'avait rappelé à la Teuse. Celle-ci attendait pour faire la toilette de l'autel ; elle avait déjà posé sur la crédence les chandeliers et la croix d'argent, les vases de porcelaine plantés de roses artificielles, la nappe garnie de dentelle des grandes fêtes. Mais les filets furent si délicats à faire proprement, qu'il s'attarda jusqu'à la nuit. Le jour tombait, au moment où il achevait le dernier panneau.