La Faute de l'Abbé Mouret
La Faute de l'Abbé Mouret (paragraphe n°1245)
Partie : Livre 2, chapitre XIV
Mais nous ne mourrons pas, continua-t-elle, haussant la voix, avec un rire de femme victorieuse ; nous vivrons pour nous aimer... C'est un arbre de vie, un arbre sous lequel nous serons plus forts, plus sains, plus parfaits. Tu verras, tout nous deviendra aisé. Tu pourras me prendre, ainsi que tu rêvais de le faire, si étroitement,que pas un bout de mon corps ne sera hors de toi. Alors, j'imagine quelque chose de céleste qui descendra en nous... Veux-tu ?