La Faute de l'Abbé Mouret
La Faute de l'Abbé Mouret (paragraphe n°1019)
Partie : Livre 2, chapitre X
Et elle lui donna des ordres impérieux. Il dut serrer tout ce qu'elle tira de ses poches dans le creux d'un saule, qu'elle appelait " l'armoire. " Les chiffons étaient le linge ; le peigne représentait le nécessaire de toilette ; les aiguilles et la ficelle devaient servir à raccommoder les vêtements des explorateurs. Quant aux provisions de bouche, elles consistaient dans la petite bouteille de vin et les quelques croûtes de la ville. A la vérité, il y avait encore les allumettes pour faire cuire le poisson qu'on devait prendre.