La Débâcle
La Débâcle (paragraphe n°953)
Partie : PREMIERE PARTIE, chapitre VIII
Justement, j'en ai assez !... Est-ce que ce n'est pas à pleurer des larmes de sang, ces défaites continuelles,ces chefs imbéciles, ces soldats qu'on mène stupidement à l'abattoir comme des troupeaux ?... Maintenant, nous voilà au fond d'une impasse. Vous voyez bien que les Prussiens arrivent de toutes parts ; et nous allons être écrasés, l'armée est perdue... Non, non ! je reste ici, je préfère qu'on me fusille comme déserteur... Jean, tu peux partir sans moi. Non ! je n'y retourne pas, je reste ici.