La Débâcle
La Débâcle (paragraphe n°508)
Partie : PREMIERE PARTIE, chapitre V
En bas, comme Maurice passait devant la salle à manger, la porte en fut brusquement ouverte, et il aperçut, dans le braisillement des bougies et la fumée des plats, une tablée d'écuyers, d'aides de camp, de chambellans, en train de vider les bouteilles des fourgons, d'engloutir les volailles et de torcher les sauces, au milieu de grands éclats de voix. La certitude de la retraite enchantait tout ce monde, depuis que la dépêche du maréchal était partie. Dans huit jours, à Paris, on aurait enfin des lits propres.