La Débâcle
La Débâcle (paragraphe n°2568)
Chapitre III
Puis, il y a trop de travail ici, maintenant. Voilà les grands labours qui viennent, ensuite ce seront les semailles. Faut aussi songer à la terre, n'est-ce pas ? parce que ça va bien de se battre, mais qu'est-ce qu'on deviendrait, si l'on ne labourait plus ?... Vous comprenez, je ne peux pas lâcher l'ouvrage. Ce n'est pas que le père Fouchard soit raisonnable, car je me doute que je ne verrai guère la couleur de son argent ; mais les bêtes commencent à m'aimer, et ma foi ! ce matin, pendant que j'étais, là-haut, dans la pièce du Vieux-Clos, je regardais au loin ce sacré Sedan, je me sentais quand même toutréconforté, d'être tout seul, au grand soleil, avec mes bêtes, à pousser ma charrue !