La Débâcle
La Débâcle (paragraphe n°2450)
Chapitre III
Pour la dernière fois, le matin, Jean et Maurice venaient d'entendre les sonneries si gaies des clairons français ; et ils marchaient maintenant, en route pour l'Allemagne, parmi le troupeau des prisonniers, que précédaient et suivaient des pelotons de soldats prussiens, tandis que d'autres les surveillaient, à gauche et à droite, la baïonnette au fusil. On n'entendait plus, à chaque poste, que les trompettes allemandes, aux notes aigres et tristes.