La Débâcle

La Débâcle (paragraphe n°2000)

Partie : DEUXIEME PARTIE, chapitre VII

Ce n'était pas facile de se dégager de la cohue. Ils y parvinrent, se jetèrent dans un chemin creux qui montait vers la gauche. Alors, ils tombèrent au milieu d'un véritable dédale de sentiers et de ruelles, tout un faubourg fait de cultures maraîchères, de jardins, de maisons de plaisance, de petites propriétés enchevêtrées les unes dans les autres ; et ces sentiers, ces ruelles filaient entre des murs, tournaient à angles brusques, aboutissaient à des impasses : un merveilleux camp retranché pour la guerre d'embuscade, des coins que dix hommes pouvaient défendre pendant des heures contre un régiment. Déjà, des coups de feu y pétillaient, car le faubourg dominait Sedan, et la garde prussienne arrivait, de l'autre côté du vallon.

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