La Débâcle
La Débâcle (paragraphe n°1581)
Partie : DEUXIEME PARTIE, chapitre V
Sur le plateau de l'Algérie, à dix heures, la compagnie Beaudoin était toujours couchée parmi les choux, dans le champ dont elle n'avait pas bougé depuis le matin. Les feux croisés des batteries du Hattoy et de la presqu'île d'Iges, qui redoublaient de violence, venaient encore de lui tuer deux hommes ; et aucun ordre de marcher en avant n'arrivait : allait-on passer la journée là, à se laisser mitrailler, sans se battre ?