La Débâcle
La Débâcle (paragraphe n°1525)
Partie : DEUXIEME PARTIE, chapitre IV
En effet, le siège de la petite maison continuait, s'éternisait. Vingt fois elle avait paru devoir être emportée dans la tempête de fer dont elle était battue ; et, sous les rafales, au milieu de la fumée, elle se montrait de nouveau debout, trouée, déchiquetée, crachant quand même des balles par chacune de ses fentes. Les assaillants exaspérés d'être arrêtés si longtemps et de perdre tant de monde, devant une pareille bicoque, hurlaient, tiraillaient à distance, sans avoir l'audace de se ruer pour enfoncer la porte et les fenêtres, en bas.